Peut-on réellement autofinancer ses travaux énergétiques ?

Peut-on réellement autofinancer ses travaux énergétiques ?

Le Graal de la rénovation : des travaux qui se paient tout seuls ? La fameuse question: Peut-on réellement autofinancer ses travaux énergétiques ? Imaginez un instant : vous transformez votre maison en un havre de confort éco-responsable, vos factures d’énergie chutent drastiquement, et cerise sur le gâteau… les travaux se remboursent d’eux-mêmes, sans que vous ayez à débourser un centime de plus sur le long terme ! Un rêve inaccessible ? Une utopie réservée aux experts en finance et en tableurs Excel? Pas si sûr ! L’idée d’autofinancer ses travaux énergétiques, c’est un peu le Saint Graal de tout propriétaire soucieux de son portefeuille et de la planète. Mais entre le mythe et la réalité, où se situe la vérité en 2025 ? Peut-on vraiment espérer que les économies générées et les aides perçues couvrent intégralement le coût des rénovations ? C’est la question à un million (ou plutôt, à quelques milliers d’euros d’économies potentielles) à laquelle nous allons tenter de répondre. Accrochez-vous, car nous allons décortiquer les mécanismes de l’autofinancement, explorer ses possibilités, ses limites, et vous donner les clés pour évaluer si ce scénario idyllique peut devenir votre réalité. L’autofinancement des travaux énergétiques : comment ça marche, en théorie ? Le principe de l’autofinancement repose sur une équation simple en apparence : les bénéfices financiers générés par les travaux de rénovation énergétique (principalement les économies sur les factures d’énergie et les revenus issus de la revente éventuelle d’énergie) doivent, sur une période donnée, égaler ou dépasser le coût initial des travaux, après déduction des aides financières perçues.   En d’autres termes, l’investissement initial (diminué des subventions) est progressivement « remboursé » par les économies réalisées chaque mois ou chaque année. Si les économies mensuelles sont supérieures aux mensualités d’un éventuel prêt contracté pour financer le reste à charge, on peut même parler d’un flux de trésorerie positif dès le départ, bien que ce cas soit plus rare pour des rénovations lourdes.   Les principaux leviers qui contribuent à cet autofinancement sont :   Les économies d’énergie directes : C’est le facteur le plus évident. Une meilleure isolation, un système de chauffage plus performant, des fenêtres double ou triple vitrage… tout cela se traduit par une baisse significative de votre consommation d’énergie et donc de vos factures. Les aides financières de l’État et des collectivités : MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE), l’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ), la TVA à taux réduit, les aides locales… Ces dispositifs peuvent considérablement réduire le montant de l’investissement initial, rendant l’autofinancement plus accessible. Le site ecologie.gouv.fr détaille l’ensemble de ces aides, soulignant leur rôle pour « massifier la rénovation ». La valorisation du bien immobilier : Des travaux de rénovation énergétique augmentent la valeur de votre maison ou de votre appartement. Un meilleur Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un atout majeur en cas de revente ou de location. Les revenus issus de la revente de surplus d’énergie : C’est particulièrement vrai pour les installations de panneaux solaires photovoltaïques où le surplus d’électricité non consommée peut être revendu au réseau à un tarif d’achat garanti.   L’ADEME et les services gouvernementaux comme France Rénov’ insistent sur l’importance de bien planifier ses travaux et de mobiliser toutes les aides disponibles pour optimiser la rentabilité et tendre vers un autofinancement. Les scénarios où l’autofinancement est le plus probable Si l’autofinancement total et immédiat reste un objectif ambitieux, certains types de travaux et certaines situations s’y prêtent mieux que d’autres :   L’isolation des combles perdus : C’est souvent le geste de rénovation le plus rentable. Le coût est relativement modéré, les aides sont souvent généreuses (MaPrimeRénov’, CEE), et les économies de chauffage peuvent être très importantes (jusqu’à 30%). L’amortissement peut être rapide, se rapprochant de l’autofinancement sur quelques années. L’installation de panneaux solaires photovoltaïques en autoconsommation avec vente du surplus : Dans les régions bien ensoleillées, avec une installation bien dimensionnée par rapport à sa consommation et en optimisant son taux d’autoconsommation, les économies sur la facture et les revenus de la revente peuvent couvrir une grande partie, voire la totalité, des mensualités d’un prêt sur 10-15 ans. Les aides comme la prime à l’autoconsommation et les tarifs d’achat bonifiés y contribuent fortement. Exemple chiffré (simplifié) : Une installation de 3 kWc coûte 9000 € TTC. Après 1500 € d’aides diverses, il reste 7500 € à financer. Si elle génère 500 € d’économies/revenus par an, l’amortissement brut est de 15 ans. Si un prêt sur 15 ans pour 7500 € a des mensualités d’environ 45-50 €, et que les économies/revenus mensuels sont équivalents, on s’approche de l’autofinancement. Le remplacement d’un système de chauffage très énergivore (vieille chaudière fioul ou gaz) par une pompe à chaleur performante : Surtout si le logement est déjà correctement isolé. Les économies de combustible peuvent être spectaculaires, et les aides pour ce type de remplacement sont souvent importantes (MaPrimeRénov’, Coup de Pouce Chauffage). Coegy, par exemple, met en avant les primes énergie pour ce type de travaux. Les rénovations globales dans les passoires thermiques (classes F et G) : Même si l’investissement initial est élevé, les gains énergétiques sont massifs (saut de plusieurs classes DPE). Combinées aux aides renforcées pour ce type de rénovation (MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné avec bonus), les économies peuvent rendre le projet autofinançable sur la durée d’un prêt long (15-20 ans), surtout si l’on considère l’évitement des futures interdictions de location ou de la décote du bien. Les freins et les limites à l’autofinancement Soyons réalistes, l’autofinancement n’est pas systématique et plusieurs facteurs peuvent le rendre difficile à atteindre :   Le coût initial élevé de certains travaux : Pour une rénovation globale performante, les sommes engagées peuvent être très importantes, même après les aides. L’incertitude sur l’évolution du prix de l’énergie : Bien que la tendance soit à la hausse, des fluctuations sont possibles. Les conditions de financement : Les taux d’intérêt des prêts (même l’Éco-PTZ qui couvre rarement 100% du besoin), les assurances emprunteur, peuvent alourdir la charge. Le comportement des occupants : Les économies d’énergie dépendent

Pompe à chaleur vs chauffage électrique: lequel choisir ?

Pompe à chaleur

Le duel des titans du chauffage moderne L’hiver approche, les températures chutent, et la question cruciale du chauffage se pose avec acuité. Dans le ring des solutions de chauffage modernes, deux champions s’affrontent régulièrement dans l’esprit des propriétaires : la pompe à chaleur (PAC), reine des énergies renouvelables et de l’efficacité, et le chauffage électrique classique (radiateurs, convecteurs), souvent perçu comme plus simple et moins cher à l’installation. Mais au-delà des premières impressions, lequel de ces deux systèmes est réellement le plus adapté à vos besoins, à votre logement et à votre portefeuille en 2025 ? Entre coût d’installation, consommation énergétique, confort thermique, impact environnemental et aides financières disponibles, le match est plus complexe qu’il n’y paraît. Cet article se propose d’arbitrer ce duel en analysant point par point les forces et faiblesses de chaque concurrent. Préparez-vous à un comparatif sans concession pour vous aider à faire le choix le plus judicieux et à passer un hiver au chaud, sans faire flamber votre budget ni la planète ! Round 1 : Le coût d’installation – L’électrique marque des points, mais attention au long terme Lorsqu’il s’agit de l’investissement initial, le chauffage électrique traditionnel semble souvent prendre l’avantage.   Chauffage électrique (radiateurs, convecteurs) : L’installation de radiateurs électriques est généralement moins coûteuse. Hellio, dans son guide sur le chauffage électrique, indique que le prix d’un radiateur varie de 20€ (pour un simple convecteur, le fameux « grille-pain ») à plus de 1000€ pour un radiateur à inertie performant. L’ADEME évalue entre 1500€ et 6000€ le coût du changement de cinq radiateurs électriques, main d’œuvre comprise. L’installation est aussi plus simple, surtout en rénovation, car elle ne nécessite pas de circuit de chauffage central. Pompe à chaleur (PAC) : L’installation d’une pompe à chaleur (air-air ou air-eau notamment) représente un investissement initial plus conséquent. Les prix varient considérablement en fonction du type de PAC, de sa puissance, de la complexité de l’installation (raccordement à un système de chauffage central existant pour une PAC air-eau, installation d’unités intérieures pour une PAC air-air). Le site investir.lesechos.fr mentionnait des restes à charge pour une PAC entre 3500€ et 11000€ après aides. Cependant, ces coûts peuvent être significativement réduits grâce aux aides financières (MaPrimeRénov’, CEE, Éco-PTZ), ce qui peut rééquilibrer la balance.   Verdict du round 1 : Avantage au chauffage électrique pour le coût d’achat et d’installation brut. Cependant, les aides pour les PAC peuvent réduire l’écart, et il est crucial de ne pas s’arrêter à ce seul critère. Pour aller plus loin, Coegy accompagne ses clients à bénéficier des aides pour les PAC, réserver votre rendez vous gratuitement ici: https://calendly.com/coegy/etude-efficacite-energetique?month=2025-07   Round 2 : La consommation énergétique – La PAC prend une sérieuse avance C’est ici que la pompe à chaleur montre sa supériorité.   Chauffage électrique (effet Joule) : Les radiateurs électriques, même les plus performants (à inertie), fonctionnent par effet Joule : 1 kWh d’électricité consommé restitue au mieux 1 kWh de chaleur. Leur rendement (COP – Coefficient de Performance) est donc proche de 1. Cela peut entraîner des factures d’électricité élevées, surtout avec l’augmentation des prix de l’énergie. Pompe à chaleur : Une PAC utilise les calories présentes gratuitement dans l’air extérieur, le sol ou l’eau pour chauffer le logement. Elle consomme de l’électricité pour faire fonctionner son compresseur, mais pour 1 kWh d’électricité consommé, une PAC performante peut restituer 3 à 5 kWh de chaleur (COP de 3 à 5). L’ADEME, dans son avis d’expert sur les PAC, souligne que « les performances annuelles normatives des PAC restent très largement supérieures au chauffage électrique à effet joule ». Coegy dans son guide chauffage indique que la consommation d’une PAC air-air peut être divisée par deux par rapport à des radiateurs électriques.   Verdict du round 2 : Victoire écrasante de la pompe à chaleur en termes d’efficacité énergétique et donc de coût à l’usage. Les économies sur les factures peuvent être très significatives sur le long terme. Round 3 : Le confort thermique – La PAC offre une chaleur plus douce et homogène Le confort ressenti est un critère subjectif mais essentiel.   Chauffage électrique : Le confort dépend fortement du type de radiateur. Les convecteurs (« grille-pains ») sont connus pour assécher l’air et créer des variations de température désagréables. Les panneaux rayonnants offrent une chaleur plus directe, tandis que les radiateurs à inertie (fluide ou sèche) procurent une chaleur plus douce, plus homogène et plus stable, se rapprochant du confort d’un chauffage central. Coegy souligne que les radiateurs à inertie ou à chaleur douce offrent un vrai confort. Pompe à chaleur : Les PAC air-eau, raccordées à des radiateurs basse température ou à un plancher chauffant, diffusent une chaleur douce et homogène dans tout le logement, similaire à un chauffage central classique. Les PAC air-air, via leurs unités intérieures (splits), peuvent parfois créer des courants d’air si mal positionnées ou dimensionnées, mais les modèles récents sont de plus en plus discrets et performants. De plus, certaines PAC offrent la fonction de rafraîchissement en été, un avantage non négligeable.   Verdict du round 3 : Léger avantage à la pompe à chaleur (surtout air-eau avec plancher chauffant ou radiateurs basse température) pour la qualité et l’homogénéité de la chaleur, ainsi que pour la possibilité de rafraîchissement. Les radiateurs électriques à inertie de bonne qualité offrent cependant un excellent confort. Round 4 : L’impact environnemental – La PAC, championne des énergies renouvelables L’aspect écologique est de plus en plus prépondérant dans le choix d’un système de chauffage.   Chauffage électrique : Bien que l’électricité en France soit majoritairement décarbonée grâce au nucléaire et aux renouvelables, le chauffage électrique direct reste moins vertueux que les PAC. En période de pointe hivernale, une forte demande en électricité pour le chauffage peut nécessiter le recours à des centrales thermiques (gaz, charbon) plus polluantes pour équilibrer le réseau. Cependant, comme le note Hellio, le bilan carbone de l’électricité en France est bien plus faible que celui du gaz ou du fioul. Pompe à chaleur : La PAC utilise une

Pourquoi isoler son logement avant d’installer des panneaux solaires ?

isoler son logement avant d'installer des panneaux solaires

Isoler son logement avant d’installer des panneaux, la cerise sur le gâteau… L’énergie solaire, c’est un peu la rockstar des énergies renouvelables. On imagine tout de suite des panneaux rutilants sur le toit, une facture d’électricité qui s’évapore comme par magie, et notre conscience écologique qui fait la ola. Et c’est vrai, installer des panneaux solaires photovoltaïques est une excellente démarche pour produire sa propre électricité, réduire ses dépenses et son empreinte carbone. Mais attention ! Avant de vous ruer sur le dernier cri des modules photovoltaïques, il y a une étape cruciale, souvent négligée, qui peut faire toute la différence entre un investissement rentable et une déception coûteuse : l’isolation de votre logement.   Vous vous dites peut-être : « Quel rapport entre l’isolation et mes futurs panneaux solaires ? L’un produit de l’électricité, l’autre empêche le froid de rentrer, ce sont deux choses différentes ! ». Eh bien, détrompez-vous ! C’est un peu comme vouloir remplir une baignoire percée : vous aurez beau ajouter de l’eau (ou de l’électricité solaire), une grande partie s’échappera inutilement. Dans cet article, nous allons vous expliquer pourquoi mettre la charrue avant les bœufs (ou plutôt, les panneaux avant l’isolant) est une très mauvaise idée. Préparez-vous à découvrir pourquoi une maison bien isolée est le meilleur allié de vos futurs panneaux solaires, et comment cette combinaison gagnante peut transformer votre habitation en un véritable modèle d’efficacité énergétique. Accrochez-vous, on va démonter quelques idées reçues ! L’isolation : le fondement d’une maison économe en énergie Avant même de penser à produire votre propre énergie, la première des logiques est de réduire au maximum vos besoins énergétiques. Et pour cela, l’isolation est reine. Une maison mal isolée est une véritable « passoire thermique » : la chaleur s’échappe en hiver, et la fraîcheur en été. Résultat ? Vous surconsommez pour chauffer ou climatiser, et vos factures s’envolent. Les déperditions de chaleur : l’ennemi invisible Selon l’ADEME (Agence de la Transition Écologique), les déperditions de chaleur dans une maison non isolée se répartissent ainsi :   Toiture et combles : 25 à 30 % des pertes. C’est le poste le plus important, car la chaleur monte ! Murs : 20 à 25 %. Renouvellement d’air et fuites : 20 à 25 %. Fenêtres et parois vitrées : 10 à 15 %. Planchers bas : 7 à 10 %.   Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. Si vous ne traitez pas ces fuites, une grande partie de l’énergie que vous consommez (et que vos futurs panneaux solaires produiront) sera tout simplement gaspillée. À quoi bon chauffer une passoire thermique ?. L’impact de l’isolation sur vos besoins énergétiques Une bonne isolation thermique (toiture, murs, planchers, fenêtres) permet de réduire considérablement ces déperditions. Concrètement, cela signifie que vous aurez besoin de beaucoup moins d’énergie pour maintenir une température confortable chez vous, hiver comme été.   En hiver : La chaleur produite par votre système de chauffage reste à l’intérieur, vous chauffez moins longtemps et moins fort. En été : La chaleur extérieure peine à pénétrer, votre maison reste fraîche plus longtemps, et vous limitez (voire évitez) le recours à la climatisation, très énergivore.   Des travaux d’isolation bien menés peuvent réduire vos besoins de chauffage de 50 % à 80 % ! C’est colossal. Et c’est là que le lien avec les panneaux solaires devient évident. Panneaux solaires + Isolation = Le duo de choc pour votre portefeuille (et la planète !) Maintenant que l’on a bien compris que l’isolation est la base, voyons pourquoi elle est si cruciale AVANT d’installer des panneaux solaires. 1. Dimensionner correctement votre installation solaire : ni trop, ni trop peu ! Si vous installez des panneaux solaires sur une maison mal isolée, vous allez devoir surdimensionner votre installation pour tenter de couvrir vos besoins énergétiques élevés (causés par les déperditions). Cela signifie plus de panneaux, un onduleur plus puissant, et donc un coût d’installation beaucoup plus important. C’est un peu comme acheter un camion pour transporter une simple valise : c’est disproportionné et cher.   En revanche, si vous isolez d’abord votre maison, vos besoins énergétiques vont chuter drastiquement. Vous pourrez alors opter pour une installation solaire plus petite, parfaitement dimensionnée à vos besoins réels, et donc moins coûteuse. Chez Coegy Pro, bien que s’adressant aux entreprises, souligne un principe universel : « Pour réduire la consommation énergétique […], privilégiez avant tout l’isolation. » Ce conseil est tout aussi valable pour les particuliers. Une installation bien dimensionnée est plus rentable et s’amortit plus rapidement. 2. Maximiser l’autoconsommation : consommer ce que vous produisez, c’est la clé ! L’objectif principal de l’autoconsommation solaire est de consommer directement l’électricité que vous produisez. Plus votre taux d’autoconsommation est élevé, plus vous réduisez votre dépendance au réseau et donc votre facture. Si votre maison est une passoire thermique, une grande partie de l’électricité produite par vos panneaux solaires servira à compenser les pertes de chaleur. Votre taux d’autoconsommation sera donc moins bon, et vous risquez de devoir acheter de l’électricité au réseau lorsque vos panneaux ne produisent pas assez (la nuit, par temps très couvert), alors même que vous avez produit beaucoup d’énergie solaire qui a été « gaspillée » par les déperditions.   Une maison bien isolée, avec des besoins énergétiques réduits, vous permettra de couvrir une plus grande part de ces besoins avec votre production solaire. Vous maximiserez ainsi votre taux d’autoconsommation et la rentabilité de votre installation. C’est un cercle vertueux : moins de besoins = installation plus petite = meilleur taux d’autoconsommation = plus d’économies. 3. Éviter les déceptions et optimiser la rentabilité Installer des panneaux solaires est un investissement. Si vous le faites sur une base mal isolée, vous risquez d’être déçu par les économies réalisées, qui ne seront pas à la hauteur de vos espérances (et des promesses parfois un peu trop optimistes de certains vendeurs). L’amortissement de votre installation sera plus long, voire compromis.   En priorisant l’isolation, vous mettez toutes les chances de votre côté pour que votre investissement solaire soit réellement rentable et performant. C’est la garantie

Heures pleines / heures creuses : êtes-vous vraiment gagnant ?

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Vous avez sans doute déjà entendu parler de l’option tarifaire « heures pleines / heures creuses » pour votre contrat d’électricité. Cette formule, qui promet des économies substantielles sur votre facture, semble alléchante sur le papier. Mais qu’en est-il vraiment ? Selon une étude récente, près de 40% des foyers français qui ont opté pour cette option n’en tirent aucun bénéfice financier. Pire encore, certains paient jusqu’à 130€ de plus par an !   Chez Coegy, nous accompagnons quotidiennement des propriétaires et locataires dans l’optimisation de leur consommation énergétique. Notre constat est sans appel : l’option heures creuses n’est pas une solution universelle, mais plutôt un choix stratégique qui doit être adapté à votre profil de consommation.   Dans cet article, nous allons décrypter ensemble le fonctionnement de cette option tarifaire, déterminer si elle est avantageuse pour votre situation personnelle, et vous donner des astuces concrètes pour maximiser vos économies. Prêt à découvrir si vous faites partie des gagnants ou des perdants de ce système ? Suivez le guide ! Comprendre le fonctionnement des heures creuses : au-delà des idées reçues L’option tarifaire « heures pleines / heures creuses » (HP/HC) est souvent présentée comme une solution miracle pour réduire sa facture d’électricité. Mais avant de vous lancer, il est essentiel de comprendre précisément son fonctionnement. Qu’est-ce que l’option heures pleines / heures creuses ? Cette option tarifaire vous permet de bénéficier d’un prix du kWh réduit pendant 8 heures par jour (les heures creuses), en contrepartie d’un tarif plus élevé pendant les 16 heures restantes (les heures pleines). En 2025, voici les tarifs réglementés en vigueur :   Prix du kWh en heures creuses : 0,1696 € Prix du kWh en heures pleines : 0,2146 € Prix du kWh en option Base (tarif unique) : 0,2016 €   À première vue, la différence peut sembler minime, mais sur une consommation annuelle de plusieurs milliers de kWh, l’impact peut être significatif… dans un sens comme dans l’autre ! Quand se situent les heures creuses ? Les horaires des heures creuses sont généralement fixés entre 22h et 6h du matin, mais ils peuvent varier selon les régions et les zones de distribution. Ces horaires sont déterminés par Enedis (anciennement ERDF) et s’appliquent à tous les fournisseurs d’électricité.   Pierre, client Coegy à Toulouse, témoigne : « Quand j’ai souscrit à l’option heures creuses, j’ai été surpris de découvrir que mes heures creuses étaient de 12h à 17h et de 1h à 4h du matin. Un planning pour le moins atypique qui ne correspondait pas du tout à mes habitudes de consommation ! »   Pour connaître vos heures creuses, vous pouvez : Consulter votre facture d’électricité Vérifier sur l’écran de votre compteur Linky Contacter votre fournisseur d’électricité Le coût caché : l’abonnement plus cher Un élément souvent négligé dans l’équation : l’abonnement en option heures creuses est environ 20% plus cher qu’en option Base. Par exemple, pour un compteur 6 kVA, l’abonnement annuel coûte : 164,64 € en option Base 197,56 € en option heures creuses Cette différence de 32,92 € par an doit être compensée par les économies réalisées sur votre consommation en heures creuses pour que l’option soit rentable. Qui gagne vraiment avec l’option heures creuses ? L’option heures creuses n’est pas avantageuse pour tous. Voici les profils qui ont le plus de chances d’en tirer profit. Les profils gagnants Les foyers équipés d’appareils énergivores programmables Si vous possédez plusieurs appareils électroménagers gourmands en énergie et que vous pouvez programmer leur fonctionnement pendant les heures creuses, vous êtes potentiellement gagnant. Cela concerne principalement : Les lave-linge Les lave-vaisselle Les sèche-linge Sophie, propriétaire à Lyon, raconte : « J’ai programmé tous mes appareils électroménagers pour qu’ils fonctionnent la nuit. Résultat : j’économise environ 120€ par an sur ma facture d’électricité. Le seul inconvénient, c’est que je dois parfois attendre le lendemain pour récupérer mon linge propre. » Les foyers avec un ballon d’eau chaude électrique Le chauffe-eau électrique représente environ 15% de la consommation électrique d’un foyer. En le programmant pour qu’il chauffe uniquement pendant les heures creuses, vous pouvez réaliser des économies substantielles. Les propriétaires de véhicules électriques Si vous possédez une voiture électrique et que vous la rechargez principalement à domicile, l’option heures creuses peut être très avantageuse. La recharge d’un véhicule électrique représente une consommation importante qui, si elle est effectuée pendant les heures creuses, peut générer des économies significatives.   Marc, client Coegy à Nantes, témoigne : « Depuis que j’ai acheté ma voiture électrique, j’ai opté pour l’option heures creuses. Je programme la recharge entre 1h et 5h du matin, ce qui me permet d’économiser environ 30% sur le coût de recharge par rapport au tarif Base. »   Les foyers avec chauffage électrique Si votre logement est équipé de radiateurs électriques à inertie ou de planchers chauffants que vous pouvez programmer, vous pouvez optimiser votre consommation en les faisant fonctionner principalement pendant les heures creuses. Les profils perdants À l’inverse, certains profils ont peu de chances de rentabiliser l’option heures creuses :   Les personnes vivant seules ou en couple sans enfants, avec une consommation électrique modérée Les foyers qui ne peuvent pas déplacer une part significative de leur consommation pendant les heures creuses Les logements équipés d’appareils non programmables Les personnes ayant des horaires de travail atypiques qui les obligent à consommer principalement pendant les heures pleines Comment calculer si vous êtes gagnant : le seuil de rentabilité Pour déterminer si l’option heures creuses est avantageuse pour vous, il faut calculer le seuil de rentabilité, c’est-à-dire le pourcentage de votre consommation qui doit être réalisé pendant les heures creuses pour que l’option soit économiquement intéressante. La règle des 30% En 2025, le seuil de rentabilité se situe autour de 30%. Cela signifie que vous devez consommer au moins 30% de votre électricité pendant les heures creuses pour que l’option soit avantageuse par rapport au tarif Base. Ce seuil a considérablement baissé ces dernières années. En 2021, il fallait déplacer au moins 60% de sa consommation en heures creuses pour rentabiliser l’option. Un

10 astuces pour réduire sa facture d’électricité sans effort.

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Vous avez remarqué que votre facture d’électricité ne cesse d’augmenter mois après mois ? Vous n’êtes pas seul. Avec la hausse constante des prix de l’énergie, de plus en plus de foyers français se retrouvent confrontés à ce problème. La bonne nouvelle ? Il existe des solutions simples et accessibles pour alléger cette charge financière, sans pour autant transformer votre quotidien ou investir dans des travaux coûteux. Dans cet article, nous vous dévoilons 10 astuces faciles à mettre en place pour réduire significativement votre consommation d’électricité. Ces petits gestes du quotidien, souvent négligés, peuvent pourtant vous faire économiser jusqu’à 15% sur votre facture annuelle. Chez Coegy, nous accompagnons chaque jour des propriétaires et locataires dans leur transition énergétique, et nous constatons que ces solutions simples sont souvent les plus efficaces pour commencer à faire des économies. Prêt à découvrir comment économiser sans effort ? Suivez le guide et faites notre test d’éligibilité gratuit pour des solutions personnalisées ! 1. Partez à la chasse aux veilles électriques Saviez-vous que ces petites lumières qui restent allumées sur vos appareils vous coûtent en réalité une petite fortune ? D’après l’ADEME (Agence de la transition écologique), éteindre les veilles peut permettre d’économiser jusqu’à 15% de votre facture d’électricité (hors chauffage et eau chaude), soit plus de 100€ par an ! Julie, une cliente Coegy de Bordeaux, nous raconte : « J’ai simplement investi dans quelques multiprises à interrupteur pour 20€ en tout. Maintenant, d’un seul geste, j’éteins complètement ma télévision, ma console de jeux et mon home cinéma quand je ne les utilise pas. Ma facture a baissé de 8€ par mois, soit près de 100€ d’économies par an ! » Les appareils les plus gourmands en mode veille : Les équipements audiovisuels (téléviseurs, décodeurs, consoles) Les appareils informatiques (ordinateurs, imprimantes) Les petits électroménagers (cafetière, machine à pain, micro-ondes) Astuce pratique : Débrancher une machine à expresso (qui contient souvent une veille cachée) permet d’économiser 3 à 4€ par an. Multipliez ce geste par tous vos appareils, et vous verrez rapidement la différence ! 2. Passez aux LED pour un éclairage économique L’éclairage représente environ 10% de votre facture d’électricité. Les lampes à LED constituent la solution la plus économique et écologique pour s’éclairer. Elles consomment peu d’électricité et durent extrêmement longtemps (jusqu’à 40 000 heures), ce qui compense largement leur prix d’achat plus élevé. En remplaçant progressivement vos anciennes ampoules par des LED, vous pouvez réduire considérablement votre consommation liée à l’éclairage. Choisissez des LED bien classées sur l’étiquette énergie et adaptez la température de couleur à chaque pièce : Blancs chauds (2 700 à 3 500 kelvins) pour le salon et les chambres Lumière plus dynamique (3 500 à 4 500 kelvins) pour la cuisine ou la salle de bain Attention aux pièges : Méfiez-vous de l’effet « LED de déco » qui apparaît de plus en plus sur les meubles. Ces LED ne sont d’aucune utilité pour l’éclairage mais consomment pourtant de l’électricité. 3. Utilisez intelligemment vos appareils électroménagers Vos appareils électroménagers représentent une part importante de votre consommation d’électricité. Voici comment les utiliser plus efficacement : Privilégiez le programme « Eco » Contrairement aux idées reçues, le programme « Eco » de votre lave-linge ou lave-vaisselle n’est pas un gadget marketing ! Il permet réellement d’économiser de l’eau et de l’énergie, même si la durée du cycle est plus longue. Pourquoi ? Car c’est le chauffage de l’eau qui consomme le plus d’électricité. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Laver sa vaisselle à 50°C ou avec le programme Eco consomme jusqu’à 45% moins d’électricité qu’un programme intensif En n’utilisant que le programme Eco pour laver le linge, vous économisez 15% d’électricité Avec le programme 30°C, c’est plus de 50% d’économie d’électricité ! Attendez que vos appareils soient pleins La demi-charge du lave-linge consomme moins d’eau mais tout autant d’électricité ! Chaque ménage français effectue environ 200 cycles de lavage par an. En remplissant mieux le tambour, vous pourriez éviter 30 cycles et économiser environ 15% d’électricité pour le lavage du linge. Limitez l’usage du sèche-linge Malgré les progrès réalisés par les fabricants ces dernières années, le sèche-linge reste un appareil ménager gourmand en énergie (environ 200 kWh par an). Si vous le pouvez, laissez sécher votre linge à l’air libre. Astuce pratique : Pour faire fonctionner votre sèche-linge moins longtemps, essorez bien le linge dans le tambour du lave-linge. L’extraction mécanique de l’humidité est 100 fois plus économe que l’extraction thermique dans le sèche-linge. 4. Gérez intelligemment votre chauffage électrique Le chauffage représente le premier poste de dépense énergétique dans un foyer français. Une gestion intelligente peut vous faire économiser des centaines d’euros par an. Installez un thermostat programmable Une gestion dynamique du système de chauffage avec thermostat permet d’économiser jusqu’à 15% sur la facture annuelle. Placez-le dans une pièce de vie comme le salon et programmez-le selon vos habitudes. Ajustez la température pièce par pièce La température idéale n’est pas la même partout : 20°C dans les pièces à vivre 17°C dans les chambres Saviez-vous que 2°C de moins dans un logement de 80 à 120 m², ce sont 7% d’économies sur la facture ? Concrètement, cela représente une économie annuelle allant de 140 à 380€. Adaptez le chauffage à vos absences Absence d’une journée : baissez le thermostat pour maintenir une température de 17°C Absence de plus de 48h : réglez le thermostat sur la position minimum ou en position hors gel (8 à 10°C) Pour en savoir plus sur les solutions de chauffage économiques, consultez notre article sur Guide complet du chauffage, choisissez l’équipement idéal pour votre maison.  5. Adoptez une cuisine économe en énergie La cuisine est un lieu où l’on consomme beaucoup d’électricité, mais c’est aussi un endroit où les économies sont faciles à réaliser : Couvrez vos casseroles pendant la cuisson Ce simple geste permet de consommer 25% d’énergie en moins. L’eau bout plus vite et les aliments cuisent plus rapidement. Éteignez votre four avant la fin de la cuisson En éteignant le four quelques minutes avant la fin de la cuisson,

Comment déchiffrer votre facture d’électricité au 1er février 2024 ?

facture d'électricité

Avez-vous déjà regardé votre facture d’électricité et vous êtes demandé comment la lire correctement ? Vous n’êtes pas seul. Avec les changements constants dans le secteur de l’énergie, comprendre votre facture d’électricité en 2024 est plus crucial que jamais. Que vous soyez un particulier ou un professionnel, ce guide vous aidera à naviguer dans les détails de votre facture. Composants d’une Facture d’Électricité Chaque facture d’électricité comprend plusieurs éléments clés essentiels à la compréhension de votre consommation et de vos dépenses énergétiques. La consommation en kWh figure au cœur de votre facture d’électricité. Elle indique la quantité d’électricité utilisée pendant la période de facturation, mesurée en kilowatt-heures. Cette mesure est obtenue en multipliant la puissance de vos appareils électriques, exprimée en kilowatts, par la durée de leur utilisation. Ainsi, un appareil de 1 kW utilisé pendant une heure consommera 1 kWh d’électricité. Les tarifs appliqués varient selon votre contrat et votre utilisation. Ils peuvent être fixes, variables ou basés sur une tarification à paliers. Avec un tarif fixe, le prix par kWh reste constant tout au long du contrat. En revanche, un tarif variable peut fluctuer selon les conditions du marché. La tarification à paliers ajuste le coût du kWh en fonction de votre niveau de consommation, le rendant plus ou moins cher selon la quantité d’électricité consommée. Les taxes et contributions incluses dans votre facture d’électricité jouent également un rôle important. Ces frais peuvent comprendre la Contribution au Service Public de l’Électricité (CSPE), qui soutient divers engagements dans le domaine de l’énergie, ainsi que des taxes locales et régionales. Ces taxes sont généralement calculées en pourcentage de votre consommation totale. Enfin, il est important de prêter attention aux lignes de service et aux frais divers. Ces coûts peuvent inclure la maintenance du réseau électrique, le service client, et parfois des frais liés à des options spécifiques de votre contrat, comme l’option pour de l’énergie verte ou des services supplémentaires. Ces frais sont habituellement facturés comme un montant fixe ou en pourcentage de votre consommation. facture d’électricité. facture d’électricité. Comprendre ces composants est crucial pour gérer efficacement votre consommation d’électricité et identifier les opportunités d’économie. En examinant attentivement chaque section de votre facture d’électricité, vous êtes en mesure de surveiller votre consommation d’énergie et de prendre des décisions éclairées concernant votre contrat d’électricité et vos habitudes quotidiennes. Changements en 2024 En 2024, le secteur de l’électricité a connu plusieurs changements notables dans sa facturation. Ces changements, incluant des tarifs actualisés et de nouvelles normes de consommation, visent à encourager une utilisation plus efficace de l’énergie tout en reflétant de manière plus précise les coûts réels de production et de distribution de l’électricité. Cette année a vu une révision significative des tarifs de l’électricité au 1er Février 2024 pour qu’ils correspondent mieux aux dynamiques changeantes du marché de l’énergie. Une structure tarifaire ajustée a été mise en place, capable de refléter les coûts de production d’énergie renouvelable et non renouvelable de manière plus précise. Ces ajustements tarifaires sont conçus pour augmenter la transparence pour les consommateurs et encourager l’adoption de sources d’énergie plus durables. Parallèlement, de nouvelles normes de consommation ont été introduites en réponse aux préoccupations environnementales et à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone. Ces normes encouragent l’utilisation d’appareils plus économes en énergie et favorisent les pratiques de consommation responsable, incluant des incitations pour l’utilisation d’appareils à haute efficacité énergétique et des pénalités pour les consommations excessives. L’année a également été marquée par l’introduction d’innovations technologiques, telles que les compteurs intelligents et les applications de gestion d’énergie, donnant aux consommateurs un accès à des données en temps réel sur leur consommation. Ces outils permettent une gestion plus précise et proactive de la consommation d’électricité, aidant ainsi les utilisateurs à identifier les pics de consommation et à ajuster leur usage pour maximiser l’efficacité. En outre, de nouveaux programmes et incitations ont été mis en place pour encourager les consommateurs à adopter des sources d’énergie renouvelable. Cela comprend des réductions sur les tarifs pour ceux qui installent des panneaux solaires ou des éoliennes domestiques, ainsi que des subventions pour l’achat d’équipements écoénergétiques. Enfin, la structure de facturation a été révisée pour être plus adaptative et personnalisée, permettant à la facture d’électricité d’être plus étroitement alignées sur le profil de consommation individuel. Cette approche offre une plus grande flexibilité et peut conduire à des économies pour les consommateurs aux habitudes énergétiques efficientes. Ces changements en 2024 représentent une étape importante vers une utilisation plus consciente et durable de l’électricité, reflétant un effort coordonné pour adapter le secteur de l’énergie aux défis modernes. En offrant aux consommateurs les outils et les informations nécessaires, ces évolutions permettent de jouer un rôle actif dans la gestion de leur consommation énergétique. Astuces pour Réduire Votre Facture d’électricité Réduire votre facture d’électricité est bénéfique tant pour votre budget que pour l’environnement. Des actions simples peuvent entraîner des différences notables. Par exemple, éteindre les appareils non utilisés aide à diminuer la consommation d’énergie inutile. De même, optimiser l’utilisation de votre chauffage et climatisation peut être réalisé efficacement avec des thermostats programmables ou intelligents. Ajustez-les pour fonctionner de manière plus économique lorsque vous êtes absent ou durant les périodes de tarification élevée. Investir dans des appareils à faible consommation est également une démarche sage. Remplacez les ampoules traditionnelles par des LED ou des ampoules à basse consommation, ce qui peut réduire la consommation d’énergie pour l’éclairage jusqu’à 75%. L’entretien régulier des appareils, en particulier les gros appareils comme les réfrigérateurs et les climatiseurs, est crucial car un appareil mal entretenu peut consommer plus d’électricité que nécessaire. L’amélioration de l’isolation de votre domicile peut réduire significativement la perte de chaleur en hiver et maintenir la fraîcheur en été. Cela diminue le besoin de chauffage et de climatisation. De même, une utilisation efficace de l’eau chaude, comme réduire la température de votre chauffe-eau et opter pour des douches plus courtes, peut également réduire votre consommation énergétique. Il est également judicieux de vérifier auprès de votre fournisseur d’électricité si vous êtes

Tarifs Électriques en Hausse en 6 points : Comment Maîtriser Vos Factures ?

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Nous souhaitons vous tenir informés d’une actualité cruciale qui affectera la plupart d’entre nous dès le 1er février : les Tarifs Électriques en Hausse. Cette nouvelle est importante, car elle aura un impact direct sur vos dépenses énergétiques et votre budget. Dans cet article, nous allons vous informer sur les détails de cette augmentation et vous proposer des solutions pour mieux gérer cette hausse des coûts énergétiques. Les ajustements des tarifs électriques annoncés Selon les déclarations récentes de Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, les ajustements tarifaires qui entreront en vigueur en février sont les suivants : heures pleines et heures creuses : Pour ceux d’entre vous qui ont choisi de souscrire à des tarifs en heures pleines et heures creuses, une augmentation de 9,8% est prévue. Cette hausse substantielle aura un impact direct sur votre facture d’électricité. Les heures pleines et heures creuses sont souvent choisies pour réduire les coûts, mais cette augmentation viendra contrebalancer les avantages initiaux de cette option, et il est crucial de tenir compte de cette évolution dans votre budget. Tarifs de base : Même si vous avez opté pour une tarification de base, vous ne serez pas épargnés par cette augmentation. Ils verront une hausse de 8,6%. Cela signifie que, que vous soyez en heures creuses ou non, vous ressentirez l’impact de cette augmentation sur vos dépenses énergétiques. Ils sont souvent choisis pour leur simplicité, mais il est important de prendre en compte cette augmentation lors de la planification de votre budget. Les conséquences de cette hausse La hausse imminente des tarifs électriques est préoccupante, car elle aura un impact direct sur les factures d’électricité de nombreux ménages. Cette augmentation s’ajoute à une tendance à la hausse déjà marquée par une augmentation de 44 % en deux ans. Elle peut créer des défis financiers pour de nombreuses familles et individus, en particulier ceux qui ont des budgets énergétiques serrés. De plus, le bouclier tarifaire, qui avait été mis en place par le gouvernement pour aider à atténuer l’impact de la crise ukrainienne et de la hausse des coûts énergétiques, touche à sa fin. Cette mesure avait temporairement réduit la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE). Cependant, cette taxe connaîtra une augmentation progressive, passant de 2,1 centimes par kWh en février 2024 à 3,2 centimes en février 2025. L’augmentation de la TICFE viendra donc s’ajouter à la hausse, ce qui aura un impact cumulatif sur les factures d’électricité. Face à cette réalité, il est crucial de prendre des mesures proactives pour mieux gérer vos dépenses énergétiques et protéger votre budget. Des solutions existent, comme l’autoconsommation solaire et l’optimisation de la consommation, qui peuvent vous aider à atténuer l’impact de ces changements tarifaires sur vos finances. Restez informés et prenez des décisions éclairées pour faire face à cette période de hausse des coûts énergétiques. Le bouclier tarifaire arrive à sa fin La hausse imminente des tarifs est inquiétante, d’autant plus que le bouclier tarifaire mis en place par le Gouvernement pour atténuer l’impact de la crise ukrainienne et de la hausse des coûts énergétiques touche à sa fin. Ce bouclier tarifaire était une mesure de soutien essentielle pour de nombreux ménages, visant à prévenir des augmentations brusques et excessives des factures d’électricité. Initialement, la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) avait été réduite pour aider les ménages à faire face à l’augmentation des tarifs. Cependant, avec l’achèvement de cette mesure de soutien, les consommateurs devront maintenant faire face à une nouvelle réalité financière. L’évolution de la TICFE Dès février 2024, la TICFE connaîtra une première augmentation, passant de 2,1 centimes par kWh. Cette augmentation, bien que modérée en apparence, s’ajoutera aux tarifs de l’électricité déjà en hausse, exerçant ainsi une pression supplémentaire sur les factures d’électricité des ménages. Pire encore, cette évolution de la TICFE ne s’arrête pas là. En février 2025, une nouvelle augmentation est prévue, portant la taxe à 3,2 centimes par kWh. Cette augmentation progressive de la TICFE représente une charge financière supplémentaire pour les consommateurs, accentuant encore les défis liés à la hausse des tarifs de l’électricité. L’impact direct sur nos factures d’électricité L’association de la hausse des tarifs de l’électricité avec l’augmentation progressive de la TICFE aura un impact direct et tangible sur les factures d’électricité des ménages. Les coûts de l’énergie, qui sont déjà en augmentation, deviendront encore plus lourds à supporter pour de nombreuses familles et individus. Il est essentiel de prendre en compte ces changements dans la planification de votre budget et de rechercher des moyens de mieux gérer vos dépenses énergétiques. L’autoconsommation solaire, l’optimisation de la consommation énergétique et la recherche de tarifs d’électricité plus avantageux sont autant de mesures que vous pouvez envisager pour atténuer l’impact de ces changements tarifaires sur vos finances. La fin du bouclier tarifaire signifie que nous devons être proactifs dans la gestion de nos coûts énergétiques. Restez informés, explorez vos options et prenez des décisions éclairées pour faire face à cette période de hausse des coûts énergétiques. Des solutions pour mieux gérer vos dépenses énergétiques Face à cette tendance à la hausse des tarifs énergétiques, il est essentiel de prendre des mesures pour mieux gérer et contrôler vos dépenses énergétiques. Voici quelques solutions à envisager pour atténuer l’impact financier de cette hausse : Autoconsommation solaire : L’une des options les plus rentables consiste à opter pour l’autoconsommation solaire. Comme mentionné dans notre précédent article, cette solution vous permet de produire votre propre électricité à partir de sources d’énergie renouvelable, principalement le soleil. L’installation de panneaux solaires sur votre domicile peut réduire considérablement votre dépendance aux tarifs réglementés de l’électricité. En produisant votre propre énergie, vous devenez votre propre fournisseur, ce qui peut se traduire par des économies significatives à long terme. Optimisation de la consommation : Une autre étape importante pour mieux gérer vos dépenses énergétiques est d’optimiser votre consommation. Identifiez les appareils énergivores de votre domicile, tels que les chauffages électriques, les climatiseurs ou les appareils de chauffage d’eau,

Transition écologique : la rénovation énergétique en France, une odyssée en 5 étapes

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La transition écologique est un voyage passionnant et la France s’y engage résolument à travers la rénovation énergétique. Cet article vous guide en cinq étapes clés vers un avenir plus durable. Incitations Financières pour une transition écologique La France, consciente de l’importance d’une transition énergétique réussie, propose des incitations financières attractives. Des subventions comme MaPrimeRénov’ sont des moteurs puissants pour la rénovation énergétique des domiciles français, visant à réduire les coûts et à stimuler l’adoption de technologies propres. Pour approfondir le sujet des incitations financières en matière de rénovation énergétique en France, il est essentiel de comprendre le rôle et l’impact des aides telles que MaPrimeRénov’. Cette subvention gouvernementale est conçue pour alléger le fardeau financier des ménages souhaitant améliorer l’efficacité énergétique de leur logement. Elle permet de couvrir une partie des dépenses engagées dans les travaux de rénovation, encourageant ainsi l’installation d’équipements économes en énergie et respectueux de l’environnement, tels que les systèmes d’isolation thermique, les chaudières à haute performance énergétique ou les panneaux solaires photovoltaïques. L’objectif est double : réduire la consommation énergétique globale du pays et faciliter la transition vers une économie moins dépendante des énergies fossiles. En réduisant le coût initial des travaux de rénovation, MaPrimeRénov’ rend la transition écologique plus accessible et plus attrayante pour les propriétaires. Les incitations financières pour la transition énergétique en France, notamment avec MaPrimeRénov’, jouent un rôle crucial en permettant aux propriétaires de bénéficier d’aides pour les travaux de rénovation visant l’efficacité énergétique. Ces subventions ciblent diverses améliorations, comme l’isolation, le chauffage performant et l’installation de solutions solaires. Elles visent à faciliter une réduction significative de la consommation énergétique nationale et à promouvoir un avenir moins dépendant des combustibles fossiles, tout en rendant les initiatives éco-responsables plus accessibles. Accompagnement et Conseil Pour naviguer dans le paysage complexe de la rénovation énergétique, le gouvernement et des sociétés spécialisées comme Coegy offrent des conseils experts et un accompagnement personnalisé. Ces services garantissent que chaque projet de rénovation soit optimisé pour le meilleur retour sur investissement et impact environnemental. L’accompagnement et le conseil dans le domaine de la rénovation énergétique sont cruciaux pour réussir sa transition écologique. Les institutions gouvernementales et les entreprises spécialisées, telles que Coegy, jouent un rôle de guide en offrant des services personnalisés pour chaque projet. Cela va de la conception initiale à la réalisation finale des travaux. En fournissant une expertise technique et en s’assurant de la conformité aux réglementations en vigueur, elles aident à maximiser les économies d’énergie et à réduire l’impact environnemental. De plus, elles peuvent orienter les consommateurs vers les meilleures options de financement et les subventions disponibles, assurant ainsi un investissement optimal et durable. L’accompagnement et le conseil en rénovation énergétique, offerts par le gouvernement et des entreprises comme Coegy, sont fondamentaux pour une transition écologique réussie. Ce soutien personnalisé assure une optimisation des projets depuis leur conception jusqu’à leur achèvement, en garantissant la conformité aux réglementations et en maximisant les économies d’énergie. Ces services incluent également l’orientation vers les meilleures options de financement et subventions, ce qui rend l’investissement dans la rénovation énergétique à la fois optimal et durable. Amélioration de l’Habitat La rénovation énergétique transforme l’habitat français. Elle vise à améliorer l’efficacité énergétique, réduisant les factures d’énergie et améliorant le confort des résidents tout en baissant leur empreinte carbone. L’amélioration de l’habitat par la rénovation énergétique en France est une démarche qui vise à moderniser le parc immobilier. Cela implique l’installation de systèmes plus performants pour le chauffage, l’isolation, et la ventilation, par exemple. Ces améliorations contribuent non seulement à une réduction significative de la consommation d’énergie, ce qui se reflète directement sur les factures mais elles améliorent aussi le confort au quotidien. De plus, en réduisant la consommation d’énergies fossiles, chaque rénovation participe à l’effort collectif de réduction de l’empreinte carbone, un élément clé dans la lutte contre le changement climatique. L’amélioration de l’habitat grâce à la rénovation énergétique en France va au-delà de la simple réduction des coûts énergétiques. Elle intègre des solutions telles que le double vitrage, l’optimisation de l’éclairage et l’utilisation de matériaux de construction écologiques. Ces changements contribuent non seulement à améliorer le confort thermique et acoustique des habitations, mais jouent aussi un rôle crucial dans la préservation de l’environnement. Par ces initiatives, les propriétaires peuvent non seulement profiter d’une meilleure qualité de vie, mais aussi s’engager activement dans la lutte contre le réchauffement climatique. Innovation et Technologies Vertes La rénovation énergétique s’appuie sur l’innovation et l’intégration de technologies vertes. Coegy, à la pointe de ces avancées, facilite l’installation de solutions durables comme les panneaux solaires, les pompes à chaleur, et l’isolation performante. La rénovation énergétique est étroitement liée à l’adoption de technologies avancées et durables. Des innovations telles que les panneaux solaires transforment les toits en sources d’énergie propre, tandis que les pompes à chaleur offrent un chauffage plus efficace avec moins d’émissions. L’isolation de haute performance contribue à maintenir ces gains énergétiques. Coegy se positionne comme un facilitateur dans l’intégration de ces technologies vertes, permettant aux habitations non seulement d’être éco-responsables mais aussi de participer activement à la transition énergétique. L’innovation et les technologies vertes constituent un pilier essentiel de la rénovation énergétique. Coegy, en intégrant ces technologies, joue un rôle déterminant dans la transformation des habitats. L’utilisation de solutions telles que les panneaux solaires et les pompes à chaleur modernise non seulement les maisons, mais contribue aussi à une baisse significative de la consommation énergétique et des émissions de CO2. Par ces initiatives, Coegy aide les ménages à adopter un mode de vie plus durable tout en favorisant l’autonomie énergétique. Engagement Communautaire Au cœur de la rénovation énergétique se trouve l’engagement communautaire. C’est un effort collectif qui réunit citoyens, entreprises et autorités pour progresser vers des objectifs de durabilité. L’engagement communautaire est essentiel dans la rénovation énergétique, car il rassemble divers acteurs de la société. Les projets de rénovation énergétique deviennent alors des initiatives collectives où les citoyens, les entreprises et les autorités locales collaborent pour atteindre des objectifs durables. Cela se traduit