Pompe à chaleur vs chauffage électrique: lequel choisir ?

Pompe à chaleur

Le duel des titans du chauffage moderne

L’hiver approche, les températures chutent, et la question cruciale du chauffage se pose avec acuité. Dans le ring des solutions de chauffage modernes, deux champions s’affrontent régulièrement dans l’esprit des propriétaires : la pompe à chaleur (PAC), reine des énergies renouvelables et de l’efficacité, et le chauffage électrique classique (radiateurs, convecteurs), souvent perçu comme plus simple et moins cher à l’installation. Mais au-delà des premières impressions, lequel de ces deux systèmes est réellement le plus adapté à vos besoins, à votre logement et à votre portefeuille en 2025 ? Entre coût d’installation, consommation énergétique, confort thermique, impact environnemental et aides financières disponibles, le match est plus complexe qu’il n’y paraît. Cet article se propose d’arbitrer ce duel en analysant point par point les forces et faiblesses de chaque concurrent. Préparez-vous à un comparatif sans concession pour vous aider à faire le choix le plus judicieux et à passer un hiver au chaud, sans faire flamber votre budget ni la planète !

Round 1 : Le coût d’installation – L’électrique marque des points, mais attention au long terme

Lorsqu’il s’agit de l’investissement initial, le chauffage électrique traditionnel semble souvent prendre l’avantage.

 

  • Chauffage électrique (radiateurs, convecteurs) : L’installation de radiateurs électriques est généralement moins coûteuse. Hellio, dans son guide sur le chauffage électrique, indique que le prix d’un radiateur varie de 20€ (pour un simple convecteur, le fameux « grille-pain ») à plus de 1000€ pour un radiateur à inertie performant. L’ADEME évalue entre 1500€ et 6000€ le coût du changement de cinq radiateurs électriques, main d’œuvre comprise. L’installation est aussi plus simple, surtout en rénovation, car elle ne nécessite pas de circuit de chauffage central.
  • Pompe à chaleur (PAC) : L’installation d’une pompe à chaleur (air-air ou air-eau notamment) représente un investissement initial plus conséquent. Les prix varient considérablement en fonction du type de PAC, de sa puissance, de la complexité de l’installation (raccordement à un système de chauffage central existant pour une PAC air-eau, installation d’unités intérieures pour une PAC air-air). Le site investir.lesechos.fr mentionnait des restes à charge pour une PAC entre 3500€ et 11000€ après aides. Cependant, ces coûts peuvent être significativement réduits grâce aux aides financières (MaPrimeRénov’, CEE, Éco-PTZ), ce qui peut rééquilibrer la balance.

 

Verdict du round 1 : Avantage au chauffage électrique pour le coût d’achat et d’installation brut. Cependant, les aides pour les PAC peuvent réduire l’écart, et il est crucial de ne pas s’arrêter à ce seul critère. Pour aller plus loin, Coegy accompagne ses clients à bénéficier des aides pour les PAC, réserver votre rendez vous gratuitement ici: https://calendly.com/coegy/etude-efficacite-energetique?month=2025-07

 

Round 2 : La consommation énergétique – La PAC prend une sérieuse avance

C’est ici que la pompe à chaleur montre sa supériorité.

 

  • Chauffage électrique (effet Joule) : Les radiateurs électriques, même les plus performants (à inertie), fonctionnent par effet Joule : 1 kWh d’électricité consommé restitue au mieux 1 kWh de chaleur. Leur rendement (COP – Coefficient de Performance) est donc proche de 1. Cela peut entraîner des factures d’électricité élevées, surtout avec l’augmentation des prix de l’énergie.
  • Pompe à chaleur : Une PAC utilise les calories présentes gratuitement dans l’air extérieur, le sol ou l’eau pour chauffer le logement. Elle consomme de l’électricité pour faire fonctionner son compresseur, mais pour 1 kWh d’électricité consommé, une PAC performante peut restituer 3 à 5 kWh de chaleur (COP de 3 à 5). L’ADEME, dans son avis d’expert sur les PAC, souligne que « les performances annuelles normatives des PAC restent très largement supérieures au chauffage électrique à effet joule ». Coegy dans son guide chauffage indique que la consommation d’une PAC air-air peut être divisée par deux par rapport à des radiateurs électriques.

 

Verdict du round 2 : Victoire écrasante de la pompe à chaleur en termes d’efficacité énergétique et donc de coût à l’usage. Les économies sur les factures peuvent être très significatives sur le long terme.

Round 3 : Le confort thermique – La PAC offre une chaleur plus douce et homogène

Le confort ressenti est un critère subjectif mais essentiel.

 

  • Chauffage électrique : Le confort dépend fortement du type de radiateur. Les convecteurs (« grille-pains ») sont connus pour assécher l’air et créer des variations de température désagréables. Les panneaux rayonnants offrent une chaleur plus directe, tandis que les radiateurs à inertie (fluide ou sèche) procurent une chaleur plus douce, plus homogène et plus stable, se rapprochant du confort d’un chauffage central. Coegy souligne que les radiateurs à inertie ou à chaleur douce offrent un vrai confort.
  • Pompe à chaleur : Les PAC air-eau, raccordées à des radiateurs basse température ou à un plancher chauffant, diffusent une chaleur douce et homogène dans tout le logement, similaire à un chauffage central classique. Les PAC air-air, via leurs unités intérieures (splits), peuvent parfois créer des courants d’air si mal positionnées ou dimensionnées, mais les modèles récents sont de plus en plus discrets et performants. De plus, certaines PAC offrent la fonction de rafraîchissement en été, un avantage non négligeable.

 

Verdict du round 3 : Léger avantage à la pompe à chaleur (surtout air-eau avec plancher chauffant ou radiateurs basse température) pour la qualité et l’homogénéité de la chaleur, ainsi que pour la possibilité de rafraîchissement. Les radiateurs électriques à inertie de bonne qualité offrent cependant un excellent confort.

Round 4 : L’impact environnemental – La PAC, championne des énergies renouvelables

L’aspect écologique est de plus en plus prépondérant dans le choix d’un système de chauffage.

 

  • Chauffage électrique : Bien que l’électricité en France soit majoritairement décarbonée grâce au nucléaire et aux renouvelables, le chauffage électrique direct reste moins vertueux que les PAC. En période de pointe hivernale, une forte demande en électricité pour le chauffage peut nécessiter le recours à des centrales thermiques (gaz, charbon) plus polluantes pour équilibrer le réseau. Cependant, comme le note Hellio, le bilan carbone de l’électricité en France est bien plus faible que celui du gaz ou du fioul.
  • Pompe à chaleur : La PAC utilise une énergie renouvelable et gratuite (calories de l’air, du sol, de l’eau) pour produire la majorité de la chaleur. Sa consommation électrique est donc bien moindre pour un même besoin de chauffage. L’ADEME qualifie la PAC de « chauffage efficace et écologique » fonctionnant aux énergies renouvelables et permettant de se passer du fioul et du gaz.

 

Verdict du round 4 : Victoire nette de la pompe à chaleur sur le plan environnemental, grâce à son utilisation des énergies renouvelables et à sa faible consommation d’électricité.

Round 5 : Les aides financières – Un coup de pouce majeur pour la PAC

Les aides de l’État peuvent influencer grandement la décision finale.

 

  • Chauffage électrique : Les aides pour l’installation de radiateurs électriques sont quasi inexistantes, voire nulles, car ce système n’est pas considéré comme favorisant significativement la transition énergétique. Hellio mentionne qu’il n’existe pas d’aides spécifiques pour l’installation d’un chauffage électrique simple.
  • Pompe à chaleur : Les PAC (surtout air-eau et géothermiques) sont éligibles à de nombreuses aides financières : MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) dont le « Coup de Pouce Chauffage », l’Éco-prêt à taux zéro, la TVA à taux réduit (5,5%). Ces aides peuvent considérablement réduire le coût d’acquisition et rendre l’investissement beaucoup plus attractif.

 

Verdict du round 5 : Avantage écrasant pour la pompe à chaleur, qui bénéficie d’un large éventail d’aides financières.

Le choix du chauffage, une affaire personnelle

Famille Martin, passée à la PAC air-eau

 

« On chauffait encore au fioul, avec en plus des vieux radiateurs électriques pour les pièces du haut… On savait que ça ne pouvait plus durer. Grâce à Coegy, on a pu passer à une PAC air-eau, avec un accompagnement complet, des aides activées rapidement, et une pose sans tracas. Le budget restait conséquent, mais on a clairement vu la différence : nos factures ont été divisées par 3, et la chaleur est douce et homogène. En bonus, on a aussi l’eau chaude ! »

 

Sophie, locataire avec des radiateurs à inertie neufs

 

« Je suis locataire, donc pas de gros travaux pour moi. Mon propriétaire a découvert via Coegy qu’il pouvait bénéficier d’aides pour améliorer le confort thermique de l’appartement. Il a opté pour des radiateurs à inertie performants. Franchement, j’ai été bluffée : la chaleur est agréable, bien répartie, et les programmations m’aident à garder la main sur ma conso. Pour un appart bien isolé, c’est top. »

PAC ou électrique, le verdict dépend de VOTRE situation !

Alors, qui remporte le match ? Si l’on se base sur l’efficacité énergétique, l’impact environnemental et les aides financières, la pompe à chaleur sort grande gagnante de ce comparatif. Elle représente un investissement plus important à l’achat, mais ses coûts de fonctionnement réduits et les subventions disponibles en font une solution très rentable et écologique sur le long terme, surtout pour les maisons ou les grands logements.

 

Cependant, le chauffage électrique de nouvelle génération (radiateurs à inertie) n’est pas à écarter systématiquement. Il peut être une solution pertinente pour :

 

  • Les petits logements très bien isolés.
  • Les budgets d’installation très serrés où une PAC n’est pas envisageable.
  • Les résidences secondaires peu occupées.
  • En complément d’un autre système de chauffage principal (poêle à bois par exemple).

 

Le choix final dépendra donc de nombreux facteurs : la surface de votre logement, son niveau d’isolation (primordial !), votre budget, vos convictions écologiques, et le type de confort que vous recherchez. Avant toute décision, il est crucial de bien isoler son logement et de réaliser un bilan thermique précis avec un professionnel qualifié RGE. Il pourra vous conseiller la solution la plus adaptée et vous aider à optimiser les aides financières.

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